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La Pyrale du buis

Vous l'avez certainement remarqué les buis, plante emblématique du département, sont massivement malades et en voie de disparition.

La faute à un papillon, la Pyrale du buis, et à sa chenille qui se nourrit exclusivement de feuilles de buis. Ce papillon, inconnu en Europe jusqu'ici, a été importé dans des lots de buis bon marché en provenance de Chine et destinés à la grande distribution. Depuis il fait des ravages dans les buis endémiques d'Europe, modifiant durablement nos paysages.

Face à la Pyrale du buis, que faire ?

La Pyrale du buis est une espèce d’insecte lépidoptères de la famille des Crambidae, originaire d’Asie et devenue invasive en Europe. C’est un papillon nocturne, attiré par la lumière, qu’on peut voir tournoyer autour des réverbères, mais qu’on ne voit de jour que s’il a été effrayé.

La chenille de ce papillon ne semble consommer que des feuilles de buis. Il s’agit d’une espèce envahissante, qui figure depuis 2008 sur la liste d’alerte de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes.

 Son introduction accidentelle en France a été repérée en 2008 mais le nombre d’individus laisse penser qu’elle date au moins de 2005. Depuis cette espèce est régulièrement signalée presque dans toute la France, le Lot n’est pas épargné.

Le papillon : l’adulte a une envergure moyenne de 36mm avec un maximum de 44mm. Les ailes sont d’un blanc nacré, bordées d’une bande brune terne avec des reflets violacés. La moins courante est entiérement brune.

La chenille : elle est reconnaissable à sa tête noire luisante et son corps vert clair, strié longitudinalement de vert foncé. Les chenilles se nourrissent des feuilles et de l’écorce du buis. En l’absence de prédateurs, elles peuvent provoquer des dégâts très importants sur leurs plantes hôtes. Elles tissent des toiles autour des plants infestés.

Prédateurs et régulateurs naturels :

Le moineau domestique en période de nourrissage peut consommer de manière répétée cette chenille, si le buis a été peigné ce qui casse les filaments de soie et facilite la prédation.

La mésange bleue aussi peut s’attaquer aux buis infestés pendant le nourrissage des jeunes oisillons.

Le frelon asiatique est un prédateur connu, mais le remède serait pire que le mal.

Existe-t-il des méthodes naturelles bio pour lutter contre la pyrale du buis ?

Méthode microbiologique :

Aujourd’hui la lutte biologique est un moyen de lutte efficace en utilisant Bacillus thurigiensus, c’est un bacille qui cible les chenilles qui meurent au bout de quelques heures. Il n’attaque pas les abeilles et autres insectes. Il faut recommencer en cas de pluie.

Solution manuelle :

Doucher vos buis avec le jet d’eau sous pression un jour de beau temps. Une fois les chenilles eliminées (mécaniquement ou par traitement), de nouvelles feuilles apparaissent progressivement même sur des plans très affectés. Attention cependant : en période de sècheresse penser à irriguer ces plans défoliés.

Les pièges à phéromone : (substance émise par les femelles)

Les femelles sécrètent des phéromones pour attirer les mâles, et ce sont les phéromones qui sont contenues dans les piéges. Ces pièges doivent être posés début avril. Ils semblent efficaces.

Enfin le piégeage des papillons avec une bassine d’eau mélangée à du liquide vaisselle, éclairée la nuit semble donner des résultats.

En cas de défoliation totale et de mortalité du buis, les plants largement infestés doivent être arrachés et brûlés ou soigneusement enterrés mais ne doivent pas être compostés à l’air libre en l’état.

Auteures : Anne Estéoule et Françoise Vernhié

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Commentaires récents

  • Eau il y a 8 années 2 mois

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