slideshow 1 slideshow 1 slideshow 2 slideshow 3 slideshow 4 slideshow 5 slideshow 6 slideshow 7 slideshow 8 slideshow 9 slideshow 10 slideshow 11 slideshow 12 slideshow 13 slideshow 14 slideshow 15 slideshow 16

Vous êtes ici

Fable d'automne au village

Ou les vilains petits canards acte II

Il était une fois un paisible village, un peu trop paisible aux yeux de certains de ses habitants.

L'idée leur vint d'organiser pour toutes les personnes intéressées une conférence gratuite à caractère culturel, patrimonial et environnemental, car de tels sujets les passionnaient. Le sujet en était : "Un millénaire d'architecture dans nos campagnes". Le caractère subversif du sujet leur avait totalement échappé.

La conférencière fut trouvée, le budget pour la rémunérer aussi car il fut pris en charge par l'association Espère Environnement. Certains eurent même l'idée de proposer l'organisation conjointe à la bibliothèque de cette même commune, pensant que ce serait l'occasion pour cette bibliothèque d'organiser une animation livresque autour du même thème. Fièrement et sans penser à mal, les remuants-habitants du village s'en sont allés proposer leur bonne idée aux responsables de la bibliothèque communale.

Les dits responsables bien qu'eux aussi habitants mais bien moins remuants que les sus-cités habitants prirent peur et s'inquiétèrent de ne point fâcher les Autorités qui n'aimaient pas beaucoup les frétillants-habitants. Ils répondirent en se cachant tous derrière un seul petit doigts qu'il faudrait La Permission des Autorités pour organiser cette conférence dans un local communal payé par tous les contribuables et destiné à la culture, pour le plaisir et le confort de tous.

Les agités-habitants bien qu'interloqués, mais sachant écrire, composèrent une lettre gracieuse aux Autorités pour demander la dite Permission. La réponse se fit attendre une quinzaine.

Les turbulents-habitants prirent connaissance de la réponse Autoritaire :

1/ La bibliothèque n'était pas à louer, justement ils n'avaient pas du tout l'intention de la louer. Simplement de permettre à un intervenant d'intervenir pour le profit gratuit des villageois intéressés.

2/ Proposition suivait de mettre à disposition des excités-habitants la salle des fêtes commune moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.

Les zélés-habitants lisant cette réponse de papier en conçurent un court instant un certain dépit :

1/ Les Autorités ne les aimaient vraiment pas (Suite à la dispute de l'abreuvoir à chevaux vapeur ?).

2/ Les Autorités n'aimaient pas non plus la culture ou le patrimoine ou l'environnement ou les trois à la fois.

Ce ne fut pas la première fois que les actifs-habitants furent privés de salle commune car ils n'étaient pas gras comme des pigeons. Les ardents-habitants avaient de la ressource, beaucoup d'idées et beaucoup d'amis.

Et beaucoup de constance aussi...

N'en croyant pas leurs oreilles, les têtus-habitants refirent leur demande aux Autorités quelques jours plus tard et de vive voix. La magistrale Autorité leur signifia donc un second refus au motif que l'association des écolo-habitants, qui est une association loi 1901 légalement enregistrée en préfecture, n'était pas une association "reconnue" par l'Autorité communale...

Ils s'adressèrent au royaume voisin, où on appréciait la culture, le patrimoine, l'environnement et les habitants-remuants avec leur conférence gratuite et où les salles étaient disponibles et gracieuses.

L'association Mercuès Confluence s'associa aux remuants-habitants. Et la conférence eut lieu le 3 décembre à la médiathèque de Mercuès devant un public attentif d'une cinquantaine de personnes, la conférence fut suivi d'un pot amical offert par les 2 associations et date fut prise avec la passionnante conférencière Catherine David pour une promenade "paysage et architecture" au printemps.

Commentaires récents

  • Eau il y a 8 années 2 mois

Mentions légales

Theme by Danetsoft and Danang Probo Sayekti inspired by Maksimer