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Des "Salers" au château

Des « salers » au château d’eau, c’est vachement chouette.

C’était mardi vers 13 heures. Le 3 août : je m’en souviens, évidemment, c’est le jour de mon anniversaire, mais hors l’affection des miens, je ne m’attendais pas à un cadeau comme ça. Enfin au début, le mot « cadeau » n’est pas spécialement celui qui m’est venu à l’esprit. Ce sont d’abord les cloches qui m’ont sorti de la sieste. Des cloches ? Ben oui, ça venait du bout de la rue du Château, ou plutôt du premier lacet de la rue du Souleilhou.

Je suis sorti sur le bolet, à la fois curieux et encore grognon. Toujours le son des cloches, mais rien en vue. Alors à pied et l’iPhone dans la poche, je suis monté en direction du château d’eau (ou ce qui fait office de…).

Et là, le spectacle.

Au fil des saisons, on en voit des bêtes, à cet endroit. Des chevreuils, des biches, des sangliers. Des brebis aussi, les années de transhumance. Et je ne vous parle pas des hérissons, des rats des champs et de toutes sortes de petites bêtes. Ni des oiseaux. Ni même des chats, évidemment.

Mardi, il s’agissait de bonnes grosses vaches de Salers. On dit des salers (sans majuscule) quand on est spécialiste. Cet été, elles remplacent les moutons sur le causse qui domine le bourg. A la faveur d’une faille dans le périmètre qui leur est dévolu, mesdames sont descendues brouter l’herbe du raidillon boisé et du chemin qui mène au château d’eau.

Courageux mais pas téméraire, je suis resté à distance, derrière le petit grillage. J’ai d’abord aperçu des masses brunâtres à travers les feuillages, puis, tranquillement, une salers est carrément venue sur le chemin. Elle a regardé dans ma direction. Je n’ai pas eu peur. Je dois avoir l’air inoffensif, genre bobo qui découvre la vraie vie, en tout cas, elle m’a vite jaugé et jugé, et puis elle a continué à se goinfrer.

Ensuite, le berger (on dit aussi bouvier ou vacher c’est selon, quand ce sont des bovins qui constituent le troupeau) est intervenu. Il m’a dit deux mots, et puis il a patiemment remis de l’ordre. Sans se précipiter mais de bonne grâce, les salers ont regagné leur enclos…

Je suis rentré, tout ébaubi, et j’ai voulu raconter l’histoire à mon chat. Il dormait. Les cloches ne l’avaient pas réveillé. Dommage, j’aurais bien immortalisé le face à face.

Ah j’oubliais : le petit troupeau qui passe l’été sur le haut du village est originaire de Gramat. Des salers du causse, quoi. Du Cantal au Lot, même combat.

texte et photos : Ph.M.

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Commentaires récents

  • Eau il y a 8 années 1 mois

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