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Circuler au temps des cochers...

Un habitant du village nous a permis de découvrir et de publier cette plaque précieusement conservée dans sa cave.

Petite histoire de notre grande route

La route départementale 811 n'a pas toujours existé (voir ici), elle est le fruit de la volonté royale à la fin de l'ancien régime de couvrir le territoire de voies de communications efficaces et rapides d'une part pour des raisons politiques (unifier le territoire dans un souci centraliste et le contrôler en permettant le maintien de l'ordre mais aussi le protéger en facilitant le déplacement des armées) et d'autres part pour des raisons économiques (faciliter les déplacements des hommes et des marchandises).

C'est ainsi qu'au tout début du XIX° siècle le chantier de la route royale 111  de Tonneins à Millau s'est accéléré, pour devenir rapidement le chantier de la route impériale 111 puis la république s'installant, la route nationale 111.

De nationale notre chère route est devenue départementale en 1972 se transformant en route départementale 911 puis après le transfert massif des routes aux Départements, dans les années 2000, elle devient la RD 811, mais elle conduit toujours de Tonneins à Millau en changeant de nom régulièrement.

Petite histoire de la signalisation routière

Une fois le réseau routier densifié et le trafic s'intensifiant la nécessité d'une signalisation routière est apparue. Une première étape est passée en 1833 avec la demande faite à l'administration des Ponts et Chaussées d'effectuer une étude dans ce sens.

C'est en 1835, qu'il est décidé de généraliser et d'unifier la signalétique. Des plaques en fonte imprimées en relief sont donc installées soit sur des poteaux, soit fixées aux murs des maisons.

D'après la circulaire du 15 avril 1835,

  • les lettres pour les tableaux en fonte ou en zinc pouvaient être peintes ou en relief
  • l'angle des panneaux doivent correspondre à ceux des routes qui se croisent.
  • les poteaux devaient être en deux parties boulonnées l'une à l'autre, la partie haute supportant les tableaux.
  • les indications de distance et de lieux sont celles des bourgs les plus proches et/ou les plus importants. Devaient y figurer également le lieu d'implantation du poteau et la désignation de la route.

Ces plaques étaient peintes en bleu et le lettrage en blanc et la norme demandait à ce qu'elles soient fixées à 2m50 de hauteur pour permettre aux cochers et aux cavaliers de bien les voir, d'où leur nom : plaques de cocher.

En 1886 une nouvelle norme est mise en place. C'est très probablement à cette norme et à cette époque que le tableau d'Espère appartient. Ce type de signalétique sera installée jusque dans les années trente, puis progressivement la signalisation moderne que nous connaissons sera mise en place.

Il ne reste plus au propriétaire de ce magnifique exemplaire qu'à s'attaquer à la restauration de son trésor. Si d'autres personnes à Espère possèdent de telles plaques, nous serions heureux de compléter cet article avec des photos supplémentaires...

 

Contribution de Wikipédia, www.plaquedecocher.fr, Archives Départementales du Lot

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Commentaires récents

  • Eau il y a 8 années 1 mois

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