D’abord il faut savoir observer son jardin.
Il abrite des animaux et des plantes. Plus la diversité règne, moins les maladies existent.
Le sol est un milieu biologique, pour le travailler trois outils basiques :
- la bêche à dents : soulever les mottes sans les retourner.
- le croc à piocher à deux ou trois dents.
- un binage vaut deux arrosages.
Abandonnez pour toujours le fameux « Roundup » pour le désherbage (préférez le gros sel non raffiné, on en trouve au supermarché).
Utiliser des substituts naturels tel que fumier de cheval pour sols argileux, tourbe blonde pour les sols calcaires et surtout faîtes votre compost 100 pour 100 naturel (avec des déchets organiques récupérés et stockés dans un bac).
Elles se protègent mutuellement et la rotation des cultures permet aux sols de ne pas s’épuiser. Par exemple, alterner une ligne de carottes et une ligne de radis.
Plantez au pied des plantes hautes pour protéger les racines de la plante haute qui fera de l’ombre à la plus petite.
Paillez pour éviter les mauvaises herbes et économiser l’eau en évitant l’évaporation.
Utilisez les purins d’orties en pulvérisation pour désherber et en arrosage du pied pour fertiliser le sol.
Enfin dans votre jardin accueillez les insectes au sol avec des petites haies et posez des nichoirs et mangeoires pour les oiseaux et laisser une parcelle en friche pour favoriser la biodiversité.
Plantes et animaux feront de votre jardin un lieu de délices…
Utilisez si possible l’eau de pluie récupérée (cela ne coûte que l’achat d’un récupérateur d’eau) ensuite le paillage retient l’eau.
Anne Estéoule, Dominique Latour, Françoise Vernhié et Nelly Blaya
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